Voilà, plus d’un an et demi que l’envie de devenir propriétaire et de se construire un cocon familiale nous a effleuré l’esprit. D’abord, on se focalise sur du « déjà construit », sans succès malgré les nombreuses heures derrière l’écran de l’ordinateur a essayé de dénicher LA maison de nos rêves. On se décide alors à faire un tour dans un village de constructeurs de maison individuelle, surtout pour se renseigner sur les prix.

Et là, lorsque l’on pousse la porte d’un célèbre constructeur (Phenix, pour ne pas le citer), gros moment de solitude (pour moi seulement), le conseiller qui nous accueille n’est autre que l’ancien voisin d’enfance de mon homme… Après les quelques phrases de politesse post-retrouvailles, il nous montre plusieurs maison en fonction de notre budget et nos envies. En sortant de cet entretien, on a une idée du prix à consacrer au terrain et surtout de la faisabilité du projet. Commence alors la recherche de l’endroit où implanter notre maisonnette. Avec notre budget et nos exigences d’éloignement travail-maison, peu de choix s’offre à nous.
On visite un premier terrain sur lequel je ne flashe pas vraiment, voire pas du tout… mais, on y réfléchit, on a peur de passer à côté du seul bien que l’on pourrait s’offrir (et puis, on se laisse un peu embobiner par les agents immobiliers (pas très recommandables, d’ailleurs)). On accepte et on prend un premier rendez-vous chez un notaire… pas très recommandable non plus, étant donné qu’ils nous fait déplacer (nous, le vendeur et les agents immobiliers) pour rien puisqu’il lui manque un papier… Pff, il aurait pu prévenir pour éviter qu’on perde une matinée.
On reprend alors rendez-vous chez un autre notaire (celui du vendeur), et là, patatras, on apprend que le vendeur ne vend pas juste le terrain mais un projet complet avec une maison qui ne nous plaît absolument pas… Bref, séance de pleurs pour ma part et grosse déception pour tous les deux, le notaire (génial, humain et gentil) nous laisse le temps de réflexion et n’acceptera pas de décision le jour même. On reprend un autre rendez-vous et pas moyen d’obtenir une garantie sur l’obtention d’un autre permis de construire… On refuse alors ce terrain.

Nouvelle recherche, et là, un terrain plus grand, moins cher mais un chouillat plus éloigné de mon travail. Je prends rendez-vous je le visite d’abord seule. Et là, j’ai le coup de cœur, le vrai, je me sens bien sur ce terrain malgré la jungle qui le cache !


Nouvelle visite le soir avec mon homme, et lui aussi flashe dessus. On fait une proposition et le vendeur l’accepte.
Ensuite, nouveau rendez-vous chez le constructeur pour le permis de construire, rendez-vous chez le courtier pour le crédit… j’en passe des pires et des meilleurs… Quel monde de paperasseries et d’embuches entre appels téléphoniques et rendez-vous !
Pour faire plus court et laisser place aux photos :
– Février 2012, notre permis de construire est accepté.
– Juin 2012, on est propriétaire d’un terrain.
Entre temps, on passe du temps sur le terrain pour le rendre plus vivable.


On invite la famille à des journées de bagne (et oui, faut déplacer les pierres meulières découvertes sous la jungle).


Ça y est, on y voit plus claire. Il faut maintenant couper l’arbre qui bouche notre futur sortie de garage.




Ça y est, l’arbre est tombé et en kit.


On fait appel à un auto-entrepreneur pour retirer la souche et toutes les autres découvertes sous la jungle.

En mai, le terrain est déjà prêt à accueillir notre maison.



La suite aux prochains épisodes !