Comme indiqué dans l’article précédent, j’ai réalisé mon bureau à bidouillage. Pour cela, j’ai utilisé les portes de l’armoire et diverses chutes de bois à ma disposition. Le défi a été de créer une surface de travail de taille raisonnable pour un encombrement minimal du meuble. La solution n’a pas été difficile à trouver : un bureau avec un pan rabattable (oui, je suis une accro du « rabattable » ;-) ).
Comme d’habitude, j’ai d’abord griffonner plusieurs petits dessins qui m’ont permis de peaufiner les détails de la mise en œuvre. Maintenant, place à l’atelier bricolage et à mes explications (enfin presque ;-) ).
Il m’a donc fallu quatre planches et un morceau de bois pour consolider le bureau.

Je vous donne les dimensions de mes planches mais, comme d’habitude, tout est adaptable à vos envies et besoins :
- trois planches de 44 x 74,5 cm (pieds fixes du bureau et plateau rabattable)
- une planche de 44 x 68 cm (plateau fixe du bureau)
- une planche de 40 x 74,5 cm (pied pivotant)
- un morceau de bois de 9,5 x 63,5 cm (renfort de la structure fixe).

Sur la photo suivante, il est possible de constater que le pied pivotant est de la même hauteur que les pieds fixes et sera positionné sous le plateau fixe, par soucis d’esthétisme.

Pour le reste du matériel (des vis et fixations pour meubles, du chant couleur chêne, des charnières, une poignée, des patins glisseurs), il est visible sur cette photo :

Dans mon cas, il s’agit essentiellement de récup’.

Je pense avoir fait suffisamment de photographies des étapes pour vous en éviter les explications précises (et surtout, précisément foireuses).

Il faut commencer par assembler la structure principale (les parties fixes) et la consolider.


Sur le cliché suivant, il est possible de s’apercevoir que j’ai laissé de la place pour le pied pivotant.

Ensuite, il faut s’attaquer aux parties mobiles du bureau et les étapes sont un peu plus délicates.
Fixation du plateau rabattable grâce aux charnières (installation d’une poignée pour faciliter l’ouverture) :

Création d’encoches sur la planches servant de pied pivotant :

Fixation du pied pivotant à l’aide de charnières :

Mise en place des patins et patins glisseurs :


Aperçu du résultat (sans et avec poignée) :


Il est possible de s’arrêter là. Cependant, j’ai voulu entravé l’ouverture du pied pivotant avec une petite cale en bois. Il m’a fallu également percé pour ne pas gêner la fermeture (pour savoir où percer, j’ai encré la cale en bois et refermé le bureau).



Et voilà, le résultat final en place.

À vos outils !