À force de voir passer des créations à base de palettes, il fallait bien que je me lance. Quelques mois avant le projet de cabane pour la chambre de ma fille, j’avais essayer de démanteler une palette avec les outils à ma disposition pour réaliser un bac à sable. Le succès n’a pas du tout été au rendez-vous et j’avais abdiqué l’utilisation de palettes pour cette construction (qui fera l’objet d’un article prochainement). Après quelques recherches sur Internet, je me suis aperçue qu’il existait un « petit » outil pratique pour défaire une palette. Pour ce projet, j’ai sauté le pas et ai commandé mon roughneck (barre de démolition et de levage) (environ 30 euros sur amazon).

Pour l’idée de la cabane, j’en avais vu passer énormément sur Pinterest et sur Facebook, mais aucune ne me convenait réellement. Puis, un soir, un éclair de génie m’a traversé l’esprit (ça ne m’arrive pas très souvent). J’ai vite attrapé un crayon et du papier pour esquisser cette révélation.
Malheureusement, j’ai mis mes croquis à la poubelle avant de les prendre en photo pour vous les montrer (comme quoi, l’éclair de génie ne dure pas longtemps). Du coup, je vous propose une photo avec un filtre photoshop façon croquis.

Dans un premier temps, j’ai dû démonter mes palettes à l’aide de mon nouvel outil. J’ai également utiliser un marteau et une pince afin de retirer les clous. Cela m’a pris une après-midi.
Ensuite, j’ai été acheté mes tasseaux par lot et j’ai fait découpé mes tablettes aux bonnes dimensions.
C’est à ce moment-là que j’ai utilisé pour la première fois ma scie à onglet (achetée plusieurs mois auparavant chez Lidl) et je l’ai plus qu’adopté depuis.
Malheureusement, je n’ai pas fait de pas à pas. Mais je pense que les photos sont assez parlantes pour comprendre les méthodes d’assemblage.
Voici la partie avec les étagères :

La partie avec la fenêtre que j’ai peinte avec un reste de peinture dilué à l’eau pour garder l’aspect du bois :

Les tasseaux pour le toit :

Comme vous pouvez le voir, d’un côté il y a un biseau à 45°, de l’autre, j’ai désépaissi de moitié pour pouvoir croiser et fixer avec une seule vis.
J’avais tout poncé et pré-percé avant de monter les différents éléments dans la chambre de LénaPapillon. Il n’y avait plus que l’assemblage à faire, façon meuble suédois.
Et voilà, le résultat :

La toiture nue me gênait. Du coup, j’ai réutilisé un voilage blanc que j’ai punaisé (de mémoire, acheté 6 ou 8 euros chez Gifi). J’en ai profité pour coller avec LénaPapillon des stickers papillons que j’avais en réserve (c’est ceux de chez Ikéa (slätthult) que j’avais commandé pour décorer mon armoire à bijoux au bout de mon couloir (article à venir, et dire que je pensais être à court d’inspiration pour mes articles)).
Voici le résultat final qui plaît énormément à ma fille et à tous les enfants petits et grands qui viennent dans sa chambre.


Voici des photographies un peu plus détaillées des fixation au niveau du toit :




Pour le prix global, si je compte la barre de levage, les vis, les équerres, les planches de bois et les tasseaux, je pense qu’il y en a pour environ 120 euros. Moi, j’en ai eu pour environ 80 euros (barre de levage comprise) car j’ai utilisé pas mal de matériaux de récup’. Sur le marché, la plus ressemblante que j’ai vu coûte 300 euros. Pour une fois, en plus d’avoir du sur-mesure, j’ai fait de belles économies.

PS : je n’avais pas jeté mes croquis, je les avais rangé pour vous les montrer (comme quoi, des fois, l’éclair dure suffisamment longtemps;-) ).