Voici un mini article sur un tableau que j’ai littéralement copié. Il s’agit d’un tableau représentant un pissenlit mais dont le centre des « pétales » s’illumine (je viens de voir sur wikipedia que cela s’appelle aigrette ou pappus).
Je vous présente l’œuvre original déniché sur Pinterest :
À partir de cette image, j’ai utilisé Photoshop pour la redresser, la redimensionner à mes besoins et ajouter une phrase en français. Ensuite, je l’ai imprimé puis décalqué.
J’ai peint le fond en noir et j’ai utilisé de la peinture blanche pour le pissenlit et l’inscription.
Est venu le temps de percer des trous dans ma toile. Ce fut une galère sans nom ! Dans un premier temps, je voulais utiliser un emporte-pièce métallique spécialement prévu pour le perçage de tissu (c’est une tige que l’on trouve quelques fois dans les kits de pose de boutons pression). Malheureusement, je n’ai pas retrouvé cet outil (je pense que c’est ma mère qui doit l’avoir). J’ai donc changé d’option en démontant (enfin détruisant) une perforatrice pour feuille (la fameuse trouilloteuse pour les intimes). Je vous rassure cette dernière n’était pas neuve et surtout ne fonctionnait pas bien. C’est pourquoi je n’ai eu aucun scrupule à la malmener. Je vous rassure, elle s’est vengée. J’ai vraiment lutté pour récupérer les petites tiges en métal pensant même abandonné le combat.
Une fois le Graal en main, j’ai sorti un marteau et un morceau de bois que j’ai placé sous ma toile. Et là, second round, j’ai martelé un long moment avant d’arriver à mes fins (ah oui, et j’ai même dû percer car je n’avais pas anticipé que la structure en bois de la toile me gênerait).
J’ai ensuite sorti le pistolet à colle et ma guirlande. J’ai placé ma toile à l’envers sur du papier cuisson afin de ne pas mettre de la colle partout. Voici l’envers du décor :
Comme vous pouvez le voir, le fer à souder a également chauffé puisque j’ai déplacé l’interrupteur de la guirlande. J’ai agrafé des patins de meuble en feutre aux quatre coins pour permettre à la lumière de passer sous le tableau quand celui-ci sera accroché (d’ailleurs, je n’ai toujours pas installé de système d’accrochage).
Dernière étape, j’ai remis un coup de peinture blanche pour que le rendu final soit à la hauteur de mes espérances.
Voici donc le résultat :
Quand j’ai eu fini cette toile, je l’ai boudée pendant facile un ou deux mois. Puis, quand je l’ai ressortie après les vacances, je l’ai trouvée trop belle. Ça vous arrive aussi de ne pas trouver votre travail chouette tout de suite après réalisation ?
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